Il n’est pas aisé de définir les habitudes alimentaires les plus anciennes de la population brésilienne. Les travaux sur ce sujet sont très rares, ce qui est une indication du statut de la culture alimentaire au sein de cette société. On peut dire que l'absence de réflexions qui se manifeste par la rareté des ouvrages témoigne de l’importance minime accordée historiquement à nos traditions alimentaires. Ainsi, il est possible de rencontrer dans des œuvres historiographiques générales quelques informations relatives à l’alimentation de la population brésilienne. Au Brésil, le folkloriste Camara Cascudo a été l’un des rares auteurs qui ait consacré une importance majeure à la culture alimentaire. Contrairement aux auteurs qui ont traité l’alimentation comme un thème secondaire dans un contexte culturel, il a cherché, dans son ouvrage História da Alimentação no Brasil[1], à analyser la contribution des Indiens, des Africains et des Portugais dans la constitution de l’alimentation brésilienne.
La relation établie entre la population, la propriété de la terre et le travail agricole est fondamentale pour comprendre la pénurie alimentaire et les mœurs au Brésil.
Chez les Indiens, on mettra en évidence la relation intime avec la nature et l’équilibre alimentaire qui en résulte. Après l'arrivée des Portugais, la civilisation développée par ces derniers entraîne une transformation radicale de l’équilibre alimentaire. En effet, le problème de la faim et celui de la crise alimentaire sont apparus à cette période. La civilisation portugaise s'est caractérisée par ses racines rurales, c’est-à-dire qu’elle a choisi de s’enrichir à partir de la grande propriété rurale et de la monoculture au moyen du travail des esclaves. Cependant, cette civilisation n’a pas été une civilisation typiquement agricole, liée à l'attachement à la terre et à la production des aliments pour la consommation.[1] Plus tard, la culture noire, apportée par les esclaves, a été responsable de l’enrichissement de la nourriture. Leur créativité dans l’utilisation de plusieurs produits alimentaires, comme les légumes verts, l’huile de palme et le lait de coco, est remarquable.
Pour comprendre les habitudes alimentaires au Brésil, il faut connaître l’histoire des aliments les plus consommés par les Indiens. Le groupe Tupi, constitué de nombreuses tribus (Carijó, Tamoio, Tupinambá, Tupiniquim, Tabajara potiguara, etc.), habitait sur le littoral lors du début de la colonisation portugaise au Brésil au XVIe siècle.[1]
Le navigateur allemand Hans Staden, qui a fait naufrage dans le Nord-Est brésilien, a laissé un ouvrage daté de 1557. Dans ses impressions sur les Tupinambás,[1] le manioc apparaît comme la principale source alimentaire[2]. Les Indiens l'utilisaient dans la confection de plusieurs types de farine. Ils ont fait preuve d'une grande créativité dans l’utilisation de cette racine.[3] Toute la plante était utilisée. Les feuilles étaient bouillies avec du poisson et de la viande,[4] et le jus de la racine, le tucupí, était utilisé comme un condiment. Pour Hans Staden, le manioc constituait l'aliment de base, comme le pain pour les Européens.[5] Il était très utilisé même dans les boissons. C’est également le cas du chibé, qui était composé d'eau et de manioc, ainsi que du cauim, boisson fermentée fabriquée à partir du maïs et du manioc mâché par les femmes.
Outre cette racine, les aliments les plus utilisés étaient une autre racine appelée aypi [1](Manihot dulcis), les pommes de terre (Solanum), les patates douces (Ipomoea) et les carás (Dioscorea).[2] L’anthropologue Berta Ribeiro fait observer que les aliments, les boissons et quelques produits typiques au Brésil ont été, dans leur majorité, «découverts» par les Indiens. Elle cite pour exemples «le manioc, le maïs, les patates douces, la tomate, le haricot, la noix du Brésil, l’arachide, le guaraná[3], l’herbe mate[4], la quinine, le caoutchouc et le coton».[5] Dans le Sud, les Indiens utilisaient les pommes de pin, le pinhão” et les cœurs de palmier.[6] Sur tout le territoire, les fruits, comme le cajú, le cajá, le maracujá, l’imbu, la goyave, l’açaí, le cupuaçu, l’ananas, ainsi que le poivre occupent également une place très importante dans la nourriture. Au XVIe siècle, selon Gilberto Freyre, la plupart des tribus étaient nomades et habitaient les forêts. Seules quelques-unes cultivaient leurs aliments, comme «le manioc, le cará, le maïs, le potiron, l’arachide et le mamão».[7] En ce qui concerne les animaux, les Indiens se nourrissaient seulement des produits de la chasse et de la pêche. Ils ne consommaient pas les animaux d’élevage.[8] On peut relever des différences dans les habitudes alimentaires selon les régions. Dans la forêt équatoriale et à côté des grands fleuves, le manioc était l’aliment principal. Dans la savane, la consommation du maïs et des patates était prépondérante.[9] Si, en Amazonie le maïs était presque inconnu, dans le Sud du pays, il constituait une source alimentaire privilégiée sous ses différents aspects[10] et différentes couleurs : jaune, blanc ou violet.[11] Toutefois, Camara Cascudo signale qu’au Brésil, le rôle du maïs dans la nourriture a été moins important que dans les sociétés indiennes d'Amérique centrale.
L’anthropophagie rituelle paraît commune à tous les Indiens du groupe Tupi-Guarani.[1] L’Allemand Hans Staden a décrit cette habitude chez les Tupinambás.[2] On peut observer que le cannibalisme était une manière de manifester de l’hostilité aux ennemis.[3] Il faut noter que les aliments avaient une place centrale dans la vie de la tribu. Différents rituels étaient des actions de grâce à la nature. La fête du miel, de la chasse, des fruits et de la récolte du maïs en constituent des exemples. Boire faisait aussi partie d'un rituel. Ainsi, les Indiens buvaient continuellement le cauim, leur breuvage, au cours des cérémonies qui pouvaient durer jusqu’à trois jours et trois nuits. Ils se trouvaient alors dans un état d’ivresse totale.[4] Le mode de vie des Indiens a vraiment frappé quelques voyageurs, qui ont constaté que les sociétés indiennes avaient une manière de manger très particulière. En mangeant, les Indiens ne buvaient pas et ne parlaient pas non plus.[5] Ils mangeaient très lentement, lorsque la nourriture était froide.
*** [1] Hans Staden décrit ainsi ce processus : «ils laissent le poisson ou la viande sur de petits bâtons à cinquante centimètres du feu. L’aliment reste là jusqu’à ce qu’il soit entièrement sec», op. cit., p. 164. [2] Ibid., p. 159. [3] Jean de Lery, op. cit., pp. 117-126. [4] L’auteur exprime sa vision des Botocudos. Jean-Baptiste Debret, Viagem pitoresca e historica ao Brasil. Traduit du français par Sérgio Milliet, Belo Horzonte, ed. Itatiaia, São Paulo, ed. da U.S.P., 1978, pp. 38-39. [5] A história da alimentação no período colonial. Rio de Janeiro, S.A.P.S., 1952, p. 15 [6] Darcy Ribeiro, qui a vécu dix ans chez les Indiens, précise que c'est la première caractéristique qui l’a enchanté : «Il n’est pas imaginable que quelqu’un qui a chassé quelque chose ne partage pas la nourriture avec tout le monde. » On peut comprendre que cette qualité fait partie d'un contexte qui exprime un état d’harmonie avec l’environnement : «le but premier de l’Indien n’est pas d’arriver à l’utilité mais à la beauté. Un Indien qui fait un tamis fournit beaucoup plus de travail qu’il n’est nécessaire pour que l’objet puisse tamiser. […] Tout ce que fait l’Indien, il le fait à la perfection ». A propos de leur sagesse, il dit : «pour les Indiens, aucun arbre n’est seulement un bois, aucun animal n’est seulement une bête». Les Indiens considèrent tous les êtres vivants comme leurs égaux (« Projetos e delírios », Correio Braziliense, 18/02/97, p. 12). [7] Op. cit., p. 167. [8] Thezouro descoberto no máximo rio amazonas. Cité par Nunes Pereira, op. cit., p. 24. [9] Cité par Washington Novaes, "O índio e a modernidade". In : L. D. B. Grupioni (org.), Índios no Brasil, op. cit., p. 191. [10] Marilena Chauí, cité par Washington Novaes, ibid., p. 192. [11] Joaquim Ribeiro, op. cit., p. 25. [12] Ibid., p. 25., ainsi qu'une description de Jean de Lery : «Les sauvages d’Amérique, habitant la terre du Brésil […] ne sont pas plus grands, pas plus gros ou plus petits de stature que nous sommes en Europe ; ils n’ont donc le corps ni monstrueux, ni prodigieux par rapport à nous. Ils sont même plus forts, plus robustes et replets, plus dispos, moins sujets à la maladie : et même il n’y a presque point de boiteux, borgnes, contrefaits ni mal faits chez eux», op. cit., p. 105. Voir aussi Maria José de Queiros, op. cit., p. 29.
[1] Henyio T. Barreto Filho, op. cit., p. 22. [2] Op. cit., pp. 7-8. Voir aussi Jean de Lery, op. cit., pp. 173-182. [3] Jean de Lery écrit à propos du cannibalisme: « ils ne pratiquent pas [le cannibalisme], ainsi qu’on pourrait le penser, par égard à la nourriture : car, bien que tous confessent que cette chair humaine est merveilleusement bonne et délicate, ils le font plus par vengeance que pour le goût. », op. cit., p. 177. [4] Ibid., pp. 122-123. [5] Ibid., p. 123. [6] André Thevet, op. cit., cité par M. J. de Queiros, A comida e a cozinha, ou, Iniciação à arte de comer Rio de Janeiro, Forense-Universitária, 1988, p. 25. [7] Jean de Lery, op. cit., p. 123. [8] Ibid., p. 99.
**** [1] Jean de Lery appelle ainsi la racine qui n’était pas vénéneuse. En portugais, on la connaît sous le nom de aipim, Histoire d’un voyage fait en la terre de Brésil, Paris, Ed. Plasma, 1980, p. 117. [2] Camara Cascudo, op. cit., p. 92. [3] Nunes Pereira relate que «les Mundurucu et les Maué fabriquaient du sapó, avec les graines râpées. Ils fabriquaient une boisson tonique et rafraîchissante». Selon lui, cette boisson était aphrodisiaque et magique. Panorama Alimentar Indígena. Rio de Janeiro, Ed. Livraria São José, 1974, p. 13. [4] «Les Guarani étaient de grands adorateurs des arbres et la plante bénéfique et protectrice du CAÃ (mate) était leur boisson préférée. Celle-ci était utilisée des Pampas jusqu’aux colonies de Santa Catarina et du Paraná, ibid., p. 13. Cette habitude est conservée aujourd’hui dans d’autres régions du pays qui ont accueilli des immigrés du Sud. [5]
La relation établie entre la population, la propriété de la terre et le travail agricole est fondamentale pour comprendre la pénurie alimentaire et les mœurs au Brésil.
Chez les Indiens, on mettra en évidence la relation intime avec la nature et l’équilibre alimentaire qui en résulte. Après l'arrivée des Portugais, la civilisation développée par ces derniers entraîne une transformation radicale de l’équilibre alimentaire. En effet, le problème de la faim et celui de la crise alimentaire sont apparus à cette période. La civilisation portugaise s'est caractérisée par ses racines rurales, c’est-à-dire qu’elle a choisi de s’enrichir à partir de la grande propriété rurale et de la monoculture au moyen du travail des esclaves. Cependant, cette civilisation n’a pas été une civilisation typiquement agricole, liée à l'attachement à la terre et à la production des aliments pour la consommation.[1] Plus tard, la culture noire, apportée par les esclaves, a été responsable de l’enrichissement de la nourriture. Leur créativité dans l’utilisation de plusieurs produits alimentaires, comme les légumes verts, l’huile de palme et le lait de coco, est remarquable.
Pour comprendre les habitudes alimentaires au Brésil, il faut connaître l’histoire des aliments les plus consommés par les Indiens. Le groupe Tupi, constitué de nombreuses tribus (Carijó, Tamoio, Tupinambá, Tupiniquim, Tabajara potiguara, etc.), habitait sur le littoral lors du début de la colonisation portugaise au Brésil au XVIe siècle.[1]
Le navigateur allemand Hans Staden, qui a fait naufrage dans le Nord-Est brésilien, a laissé un ouvrage daté de 1557. Dans ses impressions sur les Tupinambás,[1] le manioc apparaît comme la principale source alimentaire[2]. Les Indiens l'utilisaient dans la confection de plusieurs types de farine. Ils ont fait preuve d'une grande créativité dans l’utilisation de cette racine.[3] Toute la plante était utilisée. Les feuilles étaient bouillies avec du poisson et de la viande,[4] et le jus de la racine, le tucupí, était utilisé comme un condiment. Pour Hans Staden, le manioc constituait l'aliment de base, comme le pain pour les Européens.[5] Il était très utilisé même dans les boissons. C’est également le cas du chibé, qui était composé d'eau et de manioc, ainsi que du cauim, boisson fermentée fabriquée à partir du maïs et du manioc mâché par les femmes.
Outre cette racine, les aliments les plus utilisés étaient une autre racine appelée aypi [1](Manihot dulcis), les pommes de terre (Solanum), les patates douces (Ipomoea) et les carás (Dioscorea).[2] L’anthropologue Berta Ribeiro fait observer que les aliments, les boissons et quelques produits typiques au Brésil ont été, dans leur majorité, «découverts» par les Indiens. Elle cite pour exemples «le manioc, le maïs, les patates douces, la tomate, le haricot, la noix du Brésil, l’arachide, le guaraná[3], l’herbe mate[4], la quinine, le caoutchouc et le coton».[5] Dans le Sud, les Indiens utilisaient les pommes de pin, le pinhão” et les cœurs de palmier.[6] Sur tout le territoire, les fruits, comme le cajú, le cajá, le maracujá, l’imbu, la goyave, l’açaí, le cupuaçu, l’ananas, ainsi que le poivre occupent également une place très importante dans la nourriture. Au XVIe siècle, selon Gilberto Freyre, la plupart des tribus étaient nomades et habitaient les forêts. Seules quelques-unes cultivaient leurs aliments, comme «le manioc, le cará, le maïs, le potiron, l’arachide et le mamão».[7] En ce qui concerne les animaux, les Indiens se nourrissaient seulement des produits de la chasse et de la pêche. Ils ne consommaient pas les animaux d’élevage.[8] On peut relever des différences dans les habitudes alimentaires selon les régions. Dans la forêt équatoriale et à côté des grands fleuves, le manioc était l’aliment principal. Dans la savane, la consommation du maïs et des patates était prépondérante.[9] Si, en Amazonie le maïs était presque inconnu, dans le Sud du pays, il constituait une source alimentaire privilégiée sous ses différents aspects[10] et différentes couleurs : jaune, blanc ou violet.[11] Toutefois, Camara Cascudo signale qu’au Brésil, le rôle du maïs dans la nourriture a été moins important que dans les sociétés indiennes d'Amérique centrale.
L’anthropophagie rituelle paraît commune à tous les Indiens du groupe Tupi-Guarani.[1] L’Allemand Hans Staden a décrit cette habitude chez les Tupinambás.[2] On peut observer que le cannibalisme était une manière de manifester de l’hostilité aux ennemis.[3] Il faut noter que les aliments avaient une place centrale dans la vie de la tribu. Différents rituels étaient des actions de grâce à la nature. La fête du miel, de la chasse, des fruits et de la récolte du maïs en constituent des exemples. Boire faisait aussi partie d'un rituel. Ainsi, les Indiens buvaient continuellement le cauim, leur breuvage, au cours des cérémonies qui pouvaient durer jusqu’à trois jours et trois nuits. Ils se trouvaient alors dans un état d’ivresse totale.[4] Le mode de vie des Indiens a vraiment frappé quelques voyageurs, qui ont constaté que les sociétés indiennes avaient une manière de manger très particulière. En mangeant, les Indiens ne buvaient pas et ne parlaient pas non plus.[5] Ils mangeaient très lentement, lorsque la nourriture était froide.
*** [1] Hans Staden décrit ainsi ce processus : «ils laissent le poisson ou la viande sur de petits bâtons à cinquante centimètres du feu. L’aliment reste là jusqu’à ce qu’il soit entièrement sec», op. cit., p. 164. [2] Ibid., p. 159. [3] Jean de Lery, op. cit., pp. 117-126. [4] L’auteur exprime sa vision des Botocudos. Jean-Baptiste Debret, Viagem pitoresca e historica ao Brasil. Traduit du français par Sérgio Milliet, Belo Horzonte, ed. Itatiaia, São Paulo, ed. da U.S.P., 1978, pp. 38-39. [5] A história da alimentação no período colonial. Rio de Janeiro, S.A.P.S., 1952, p. 15 [6] Darcy Ribeiro, qui a vécu dix ans chez les Indiens, précise que c'est la première caractéristique qui l’a enchanté : «Il n’est pas imaginable que quelqu’un qui a chassé quelque chose ne partage pas la nourriture avec tout le monde. » On peut comprendre que cette qualité fait partie d'un contexte qui exprime un état d’harmonie avec l’environnement : «le but premier de l’Indien n’est pas d’arriver à l’utilité mais à la beauté. Un Indien qui fait un tamis fournit beaucoup plus de travail qu’il n’est nécessaire pour que l’objet puisse tamiser. […] Tout ce que fait l’Indien, il le fait à la perfection ». A propos de leur sagesse, il dit : «pour les Indiens, aucun arbre n’est seulement un bois, aucun animal n’est seulement une bête». Les Indiens considèrent tous les êtres vivants comme leurs égaux (« Projetos e delírios », Correio Braziliense, 18/02/97, p. 12). [7] Op. cit., p. 167. [8] Thezouro descoberto no máximo rio amazonas. Cité par Nunes Pereira, op. cit., p. 24. [9] Cité par Washington Novaes, "O índio e a modernidade". In : L. D. B. Grupioni (org.), Índios no Brasil, op. cit., p. 191. [10] Marilena Chauí, cité par Washington Novaes, ibid., p. 192. [11] Joaquim Ribeiro, op. cit., p. 25. [12] Ibid., p. 25., ainsi qu'une description de Jean de Lery : «Les sauvages d’Amérique, habitant la terre du Brésil […] ne sont pas plus grands, pas plus gros ou plus petits de stature que nous sommes en Europe ; ils n’ont donc le corps ni monstrueux, ni prodigieux par rapport à nous. Ils sont même plus forts, plus robustes et replets, plus dispos, moins sujets à la maladie : et même il n’y a presque point de boiteux, borgnes, contrefaits ni mal faits chez eux», op. cit., p. 105. Voir aussi Maria José de Queiros, op. cit., p. 29.
[1] Henyio T. Barreto Filho, op. cit., p. 22. [2] Op. cit., pp. 7-8. Voir aussi Jean de Lery, op. cit., pp. 173-182. [3] Jean de Lery écrit à propos du cannibalisme: « ils ne pratiquent pas [le cannibalisme], ainsi qu’on pourrait le penser, par égard à la nourriture : car, bien que tous confessent que cette chair humaine est merveilleusement bonne et délicate, ils le font plus par vengeance que pour le goût. », op. cit., p. 177. [4] Ibid., pp. 122-123. [5] Ibid., p. 123. [6] André Thevet, op. cit., cité par M. J. de Queiros, A comida e a cozinha, ou, Iniciação à arte de comer Rio de Janeiro, Forense-Universitária, 1988, p. 25. [7] Jean de Lery, op. cit., p. 123. [8] Ibid., p. 99.
**** [1] Jean de Lery appelle ainsi la racine qui n’était pas vénéneuse. En portugais, on la connaît sous le nom de aipim, Histoire d’un voyage fait en la terre de Brésil, Paris, Ed. Plasma, 1980, p. 117. [2] Camara Cascudo, op. cit., p. 92. [3] Nunes Pereira relate que «les Mundurucu et les Maué fabriquaient du sapó, avec les graines râpées. Ils fabriquaient une boisson tonique et rafraîchissante». Selon lui, cette boisson était aphrodisiaque et magique. Panorama Alimentar Indígena. Rio de Janeiro, Ed. Livraria São José, 1974, p. 13. [4] «Les Guarani étaient de grands adorateurs des arbres et la plante bénéfique et protectrice du CAÃ (mate) était leur boisson préférée. Celle-ci était utilisée des Pampas jusqu’aux colonies de Santa Catarina et du Paraná, ibid., p. 13. Cette habitude est conservée aujourd’hui dans d’autres régions du pays qui ont accueilli des immigrés du Sud. [5]
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