Quilombo de Palmares.
Dans toute l’Amérique Latine surgit des groupes réduits de quilombolas, le plus remarquable fut celui de Palmares.
En 1650, un groupe d’esclaves se rebella à la plantation de Pianco, capitainerie du Pernambouc, dirigé par le prince noir angolais « Zumba » qui les conduit vers le Alto da Serra da Barriga, où se trouvait le village potiguara « Palmares », dirigé par le chef indien Canindé et la chamane Akutirene.
En quelques années la population des principaux quilombos (huit en tout, Amaro, Akutirene, Tabocas, Macaco, Aqualtene, Danbraga, Subupira, Adalaquituxe) était représentée par :
- 70% de Noirs,
- 25% d’Indiens et
- 5% de portugais blancs fugitifs (métisses, portugais, français et espagnols).
Palmares fut le plus grande république socialiste d’Amérique, elle formait un arc-en-ciel racial du peuple brésilien (noirs, métis, indiens, cafuzos, mulâtres, sarará, blancs, etc…).
Dans cette société la capoeira surgit de la fusion des cultures noires, indigènes et blanches.
Le noir y contribua avec le N’Golo, la mysticisme, la ginga, la mandinga, la musique, ses instruments, le tambourin carré, l’atabaque islamique, l’agogô et plus tard le berimbau (urocongo).Les Indiens avec les marimbas, l’atabaque de tronc creux recouvert d’une peau de tapir, et les mouvements qui imitaient les animaux.
Source: Thèses qui confirment la brasilianité de la capoeiraDr Luiz Carlos Krummenauer Rocha
http://capoeirabomsinal.forumactif.com/capoeira-f1/theses-qui-confirment-la-brasilianite-de-la-capoeira-t46.htm
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