La vie

Les Tupinambas, francisé en Topinamboux, sont des tribus guerrières d’Amazonie d'origine tupi, réputés autrefois pour leur cannibalisme.

Pourchassés, ils se sont dispersés dans tout le pays. Il resterait encore une cinquantaine de groupes isolés dans la forêt amazonienne. On dispose de plusieurs témoignages concordants, datant du XVIe siècle, sur ce peuple : Hans Staden, André Thevet, Jean de Léry, Yves d'Évreux et Claude d'Abbeville.

Hans Staden (1525-1576) est un marin allemand qui vécut deux ans au milieu d'une tribu qui l'avait recueilli après un naufrage. De retour en Europe, il écrivit: Nus, Sauvages et Anthropophages, récit de sa captivité. Son témoignage a inspiré un film intitulé: Hans Staden de Luis Alberto Pereira (1999).

André Thevet (1502-1590) est un moine catholique qui débarqua avec Villegagnon dans ce qui sera plus tard la baie de Rio de Janeiro. Il décrira précisément les coutumes des indiens Tupi, la faune, la flore dans son livre Les Singularités de la France Antarctique (1557).

Jean de Léry (1536-1613), pasteur protestant, rejoignit Villegagnon à la demande de Jean Calvin. Il écrivit Histoire d'un voyage faict en la terre du Brésil en 1578, un récit conçu pour démentir « les mensonges et les erreurs » de Thevet.

Claude d'Abbeville est un missionnaire capucin envoyé prêcher la foi en France Antarctique de 1612 à 1615. On lui doit l’Histoire de la mission des pères Capucins en l’isle de Maragnan (1614). Yves d'Évreux fut envoyé à sa suite et rédigea Svitte de l'histoire des choses plvs memorables aduenuës en Maragan, és annees 1613.

Ces auteurs décrivent de manière semblable la vie de ces Indiens, qui cultivaient principalement le manioc, et ne se combattaient entre tribus que pour faire des prisonniers qui seraient mangés. Le rituel en est décrit à l'article cannibalisme de la présente encyclopédie. Leurs récits ont inspiré le film Qu'il était bon mon petit Français de Nelson Pereira dos Santos (1971).

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