Les Indiens du Brésil constituent des sociétés très diverses, parlant un grand nombre de langues issues de différentes familles linguistiques. Ils vivent dans des environnements aussi variés que des forêts tropicales humides, des savanes, des forêts d'épineux ou des déserts.
Depuis l'arrivée des Européens, les Indiens du Brésil ont subi un génocide à très grande échelle et ont été spoliés de la plupart de leurs terres. Aujourd'hui certaines d’entre elles sont toujours aux mains de propriétaires terriens, exploitées dans le cadre de projets industriels, ou bien envahies par des mineurs ou des colons.
Les Indiens sont aujourd'hui encore parmi les citoyens les plus marginalisés et les plus vulnérables du Brésil. Ils sont toujours victimes des maladies transmises par les envahisseurs, de malnutrition lorsqu'ils sont privés de leurs territoires de chasse, ou bien encore de la violence perpétrée par les hommes de main recrutés par les fermiers et les propriétaires terriens pour les chasser de leurs terres. Un racisme profondément enraciné vis-à-vis des Indiens est à l'origine de cette situation - ils sont toujours légalement considérés comme des mineurs.
L'exigence première des Indiens est de pouvoir exercer le contrôle de leurs terres - le Brésil est l'un des deux seuls pays d'Amérique du Sud qui ne reconnaît pas encore leurs droits à posséder la terre. Si les Indiens du Brésil étaient reconnus comme des propriétaires à part entière, cela leur apporterait une réelle protection contre les individus ou les entreprises qui les envahissent et détruisent leurs modes de vie et souvent leurs vies mêmes.
Source : Survival International France - www.survival-international.org
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